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Chez nous à Guyotville. Dr. G. PELISSIER
23 février 2011

Chez nous à Guyotville

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Commentaires
L
Dans mon texte sur SAINT CLOUD, une faute de frappe "désolante" s'est glissée, il faut lire:<br /> <br /> Professeur Camille Vergoz, ( avec un seul F bien entendu ) corrigée dans le deuxième envoi le 18 juin à 14 heures.<br /> <br /> Est-il possible de publier le Texte Corrigé ou d'apporter une correction au premier ?<br /> <br /> Vous en remerciant<br /> <br /> E. Laquière-Michel
L
Monsieur Georges Pélissier <br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur,<br /> <br /> <br /> <br /> Petite fille du Professeur Camille Vergoz, fille de Colette Vergoz, j'ai de très tendres souvenirs de Saint Cloud.<br /> <br /> Est il possible de se procurer votre ouvrage "Nous habitions Guyotville", cela me ferait extremmement plaisir. Je vous remercie de votre réponse et vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.<br /> <br /> Elisabeth Laquière-Michel
L
Saint Cloud, c'est l'enfance de ma Mère, Colette Vergoz et de sa soeur, Annie, c'est la nôtre, cousins-cousines tous les sept et le temps des bêtises, le temps de l'été et de la plage en contrebas, petit clos de sable entre les derniers rochers de la Bouzaréah, échoués en une éternité de brun doré. A midi il fallait remonter sous un soleil intraitable le sentier de terre parfumé de l'odeur des figues de barbarie et c'était alors le bonheur de l'eau presque glacée du bassin alimenté par le puits artésien, Saint Cloud, c'est le temps du jardin, mon Grand Père, la vieille sulfateuse de cuivre accrochée à son dos colorait les orangers de bleu, heureux, entouré de ses petits, puis venait le goûter de tartines arrosées d'huile d'olive et de sel, dans la cuisine le serpentin de papier s'alourdissait des mouches piégées. <br /> <br /> Saint Cloud c'est l'hiver là bas, gorgé d'humidité, et des feux de cheminées, dehors la mer et le ciel tout mélangés, se gonflaient de gris et puis arrivait le printemps pour mettre du jaune aux mimosas de Bainem, il revenait toujours avec toujours plus de jaune, tellement et avec tant d'arrogance que nous avons cru en l'immortalité.<br /> <br /> <br /> <br /> Texte Elisabeth Laquière-Michel petite fille du Professeur Camille Vergoz<br /> <br /> <br /> <br /> * Texte corrigé
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Saint Cloud, c'est l'enfance de ma Mère, Colette Vergoz et de sa soeur, Annie, c'est la nôtre, cousins-cousines tous les sept et le temps des bêtises, le temps de l'été et de la plage en contrebas, petit clos de sable entre les derniers rochers de la Bouzaréah, échoués en un éternité de brun doré. A midi il fallait remonter sous un soleil intraitable le sentier de terre parfumé de l'odeur des figues de barbarie et c'était alors le bonheur de l'eau presque glacée du bassin alimenté par le puits artésien, Saint Cloud, c'est le temps du jardin, mon Grand Père, la vieille sulfateuse de cuivre accrochée à son dos colorait les orangers de bleu, heureux, entouré de ses petits, puis venait le goûter de tartines arrosées d'huile d'olive et de sel, dans la cuisine le serpentin de papier s'alourdissait des mouches piégées. <br /> <br /> Saint Cloud c'est l'hiver là bas, gorgé d'humidité, et des feux de cheminées, dehors la mer et le ciel tout mélangés, se gonflaient de gris et puis arrivait le printemps pour mettre du jaune aux mimosas de Bainem, il revenait toujours avec toujours plus de jaune, tellement et avec tant d'arrogance que nous avons cru en l'immortalité.<br /> <br /> <br /> <br /> Texte Elisabeth Laquière-Michel, petite fille du Proffesseur Camille Vergoz.
N
The really potent part of love is that it allows you to carry around beliefs about yourself that make you feel special, desirable, precious, innately good.
Chez nous à Guyotville. Dr. G. PELISSIER
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